ALDO CHAPARRO
Aldo Chaparro, le sens du post-industrialisme
Né en 1965 - Vit et travaille entre Mexico City, Lima, Los Angeles. Son travail se concentre sur l'utilisation de la sculpture et de la peinture pour explorer la forme de manière post-industrielle. Chaparro explore la forme à travers le vide, la matière et le corps humain en utilisant des processus rapides pour transformer des matériaux préfabriqués en objets uniques. À l'aide d'éléments couramment utilisés pour la construction, il crée des formes en équilibre en manipulant et en soustrayant de la matière.
Tout au long de sa carrière, sous l'influence des artistes Michaelangelo Pistolleto ou Robert Morris, l'artiste travaille sur le reflet et l'effet miroir qui ont toujours été les points clés de sa réflexion. Au fil du temps, il a développé des liens étroits avec ses matériaux de prédilection comme l’acier, le bois et le néon.
Sur ses aciers pliés, la finesse industrielle, la propreté et la qualité de réflexion du métal est en contraste avec la nature violente des sculptures.
Il applique sur les matériaux, une force tout en laissant les feuilles d’acier décider de leur propre forme. Sa maîtrise et la technique qu’il a acquise lui permettent d’obtenir du métal un aspect de papier froissé rappelant une feuille chiffonnée jetée à la poubelle. Le métal perd ainsi de sa rigueur formelle et devient un élément fragile. Le processus utilisé permet une cristallisation unique de la couleur sans que la peinture ne soit endommagée lors du pliage. Les finitions colorées et brillantes rappellent les sculptures de Jeff Koons. À travers ces sculptures, Aldo Chaparro crée également une métaphore en jouant sur les apparences. En effet, ces dernières, au même titre que les êtres humains, paraissent parfois plus dur et plus violentes qu’elles ne le sont réellement.
Son travail sur le bois est réalisé dans une pratique qui tend a décontextualiser les œuvres de leur champs d’origine. Dans sa série Totem, les solives en bois sont partiellement ou totalement brulées. Puis il sculpte le bois noirci lui donnant ainsi une seconde vie. Son art est ainsi conçu pour ce qu’il est et non pour ce qu’il pourrait représenter.
Ses oeuvres font partie notamment de grandes collections de Simon de Pury (Londres), Pierre Huber, la Fondation Jumex, Domenico de Sole Président du Conseil d’administration de Sotheby’s, ou du Perez Art Museum à Miami.
Born in 1965 - Lives and works between Mexico City, Lima, Los Angeles. His work focuses on the use of sculpture and painting to explore form in a post-industrial way. Chaparro explores form through emptiness, matter and the human body using rapid processes to transform pre-fabricated materials into unique objects. Using elements commonly used in construction, he creates forms in balance by manipulating and subtracting matter.
Throughout his career, under the influence of artists Michaelangelo Pistolleto or Robert Morris, the artist works on reflection and the mirror effect which have always been the key points of his reflection. Over time, he has developed close ties with his favorite materials such as steel, wood and neon.
On its bent steels, the industrial finesse, cleanliness and quality of reflection of the metal is in contrast to the violent nature of the sculptures. He applies a force to the materials while letting the steel sheets decide their own shape. His mastery and the technique he has acquired allow him to obtain from metal an appearance of crumpled paper, reminiscent of a crumpled sheet thrown in the trash. The metal thus loses its formal rigor and becomes a fragile element. The process used allows a unique crystallization of the color without the paint being damaged during folding. The colorful and shiny finishes are reminiscent of the sculptures of Jeff Koons.
Through these sculptures, Aldo Chaparro also creates a metaphor by playing on appearances. Indeed, the latter, like human beings, sometimes seem harsher and more violent than they really are.
His work on wood is carried out in a practice which tends to decontextualize the works of their fields of origin. In his Totem series, the wooden joists are partially or totally burnt. Then he sculpts the blackened wood, giving it a second life. His art is thus designed for what it is and not for what it might represent.
His works are notably part of large collections of Simon de Pury (London), Pierre Huber, the Jumex Foundation, Domenico de Sole Chairman of the Board of Directors of Sotheby’s, or of the Perez Art Museum in Miami.
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